En résumé :
- La consommation cachée des appareils en veille peut représenter jusqu’à 15% de votre facture, soit 150€ par an.
- Identifiez les « pires vampires » (box internet, TV, ordinateurs) qui consomment même éteints.
- Utilisez un consomètre (moins de 20€) pour mesurer précisément ce que chaque appareil vous coûte.
- Déployez un arsenal simple (multiprises à interrupteur, prises connectées) pour couper les veilles inutiles.
- Suivez un plan d’action pour transformer ce gaspillage en économies concrètes et mesurables.
Vous avez isolé les combles, changé les ampoules pour des LED et même baissé le chauffage d’un degré. Pourtant, votre facture d’électricité refuse obstinément de maigrir autant que vous l’espériez. La frustration s’installe : que faire de plus, à part vivre à la bougie ? Le coupable se cache souvent à la vue de tous, tapi dans l’ombre des petits voyants rouges qui parsèment votre maison. Ce sont les « vampires électriques », ces appareils en veille qui continuent de sucer de l’énergie, 24h/24, même quand vous pensez les avoir éteints.
Le conseil habituel est de « tout débrancher », une corvée fastidieuse et peu réaliste. Mais la véritable clé n’est pas de se battre à l’aveugle. Elle est de devenir un chasseur de gaspillage malin, un véritable profiler énergétique. Si l’on vous dit que, collectivement, ces veilles mobilisent en permanence l’équivalent de la puissance de deux réacteurs nucléaires en France, l’enjeu devient tout de suite plus concret. Ce n’est plus une petite économie de bout de chandelle, mais un véritable gisement de pouvoir d’achat à récupérer.
Cet article n’est pas une simple liste de conseils. C’est votre plan de bataille, un guide pour organiser un jeu de piste rentable dans votre propre maison. Nous allons d’abord identifier les suspects les plus voraces, puis vous donner les outils pour mesurer leur « appétit » au centime près. Ensuite, nous déploierons l’arsenal le plus efficace pour neutraliser ces consommations inutiles, tout en vous apprenant à reconnaître les « faux-amis » qu’il ne faut surtout pas débrancher. Préparez-vous, la chasse est ouverte et le butin peut atteindre 150€ par an.
Pour vous guider dans cette mission, voici le plan d’attaque. Chaque section vous donnera les clés pour identifier, mesurer et éliminer efficacement le gaspillage énergétique, transformant une corvée en une quête d’économies amusante et gratifiante.
Sommaire : Traquer les vampires énergétiques pour alléger votre facture
- Le top 10 des appareils qui dévorent votre électricité (même quand ils sont éteints)
- Le consomètre : l’outil à moins de 20€ qui vous dit exactement combien vous coûte chaque appareil en veille
- Multiprise, coupe-veille, prise connectée : quelle est la meilleure arme pour éliminer les veilles ?
- La fausse bonne idée : ces appareils qu’il ne faut surtout pas débrancher la nuit
- « Les appareils modernes ne consomment rien en veille » : la vérité derrière ce mythe tenace
- Multiprises et rallonges : les erreurs de branchement qui peuvent provoquer un incendie
- La chasse aux veilles : comment traquer et éliminer ces vampires énergétiques ?
- Le guide complet pour réduire votre facture d’électricité (sans vivre dans le noir et le froid)
Le top 10 des appareils qui dévorent votre électricité (même quand ils sont éteints)
Avant de partir en chasse, tout bon profiler a besoin d’une liste de suspects. Dans le monde du gaspillage électrique, certains « vampires » sont bien plus gourmands que d’autres. Oubliez le petit chargeur de téléphone oublié dans la prise ; les vrais coupables sont des appareils du quotidien dont on ne soupçonne pas l’appétit nocturne. En France, on estime que la puissance cumulée de ces veilles représente une consommation de 300 à 600 kWh par an et par foyer. C’est comme laisser une ampoule de 40W allumée en permanence, toute l’année.
Pour lancer votre traque, concentrez vos efforts sur les cibles les plus rentables. Le coin TV-HiFi et le bureau informatique sont souvent les nids de vampires les plus importants. La plupart des gens éteignent leur téléviseur avec la télécommande, mais l’appareil reste en « écoute » pour capter le prochain signal. Idem pour l’ordinateur qui, même éteint, maintient souvent une alimentation sur ses ports USB ou sa carte réseau.
Voici le tableau de chasse des suspects principaux, ces appareils qui, cumulés, représentent le gros du gaspillage. Ces chiffres sont des moyennes, mais ils donnent un excellent point de départ pour savoir où chercher en priorité :
- Le poste informatique : un ordinateur fixe et son écran peuvent coûter jusqu’à 23€ par an, juste en veille.
- Le trio de la cuisine et du salon : le sèche-linge (même porte fermée), le four (pour son horloge) et un grand téléviseur peuvent facilement atteindre 29€ par an de consommation cachée.
- La reine des veilles : votre box internet, allumée en permanence, peut consommer autant qu’un lave-linge fonctionnant plusieurs fois par semaine, pour un coût annuel de 20 à 30€.
- Les « petits » qui s’additionnent : la machine à laver et un lecteur DVD peuvent ajouter 12€, tandis que les consoles de jeu, chaînes Hi-Fi et ordinateurs portables en charge permanente ajoutent encore 14€.
Ce premier repérage vous donne une carte des « zones chaudes » de votre logement. C’est là que la chasse sera la plus fructueuse.
Le consomètre : l’outil à moins de 20€ qui vous dit exactement combien vous coûte chaque appareil en veille
Identifier les suspects, c’est bien. Obtenir des preuves irréfutables, c’est mieux. Pour passer du statut d’amateur à celui de « profiler énergétique » aguerri, il vous faut un outil : le wattmètre, plus communément appelé consomètre. Cet appareil peu coûteux (on en trouve facilement pour moins de 20€) est la pièce maîtresse de votre enquête. Il se branche simplement entre la prise murale et celle de votre appareil et vous révèle en temps réel la puissance (en Watts) qu’il consomme, même lorsqu’il est en veille.
Son utilisation est un jeu d’enfant. Branchez votre téléviseur dessus, éteignez-le avec la télécommande et regardez l’écran du consomètre. Les 3, 5, voire 10 Watts qui s’affichent sont le coût de votre confort. En laissant le consomètre branché plusieurs heures ou jours, il peut même calculer la consommation cumulée en kWh. Il ne vous reste plus qu’à multiplier ce chiffre par le prix du kWh de votre contrat d’électricité pour obtenir le coût annuel de cette veille. Vous ne regarderez plus jamais ce petit voyant rouge de la même façon.

Faire le tour de la maison avec un consomètre est une expérience révélatrice. C’est le moyen le plus efficace de hiérarchiser vos cibles, en vous concentrant sur les appareils dont le « butin » potentiel est le plus élevé. Vous découvrirez peut-être que votre vieille chaîne Hi-Fi est plus gourmande que votre ordinateur neuf, ou que le micro-ondes, avec son horloge digitale, grignote de l’énergie en silence.
Pour vous donner une idée des cibles à mesurer en priorité, voici une base de données des suspects les plus courants et de leur appétit en mode veille. Ces chiffres, issus d’une analyse comparative des consommations, sont une excellente base de travail avant de lancer vos propres mesures.
| Appareil | Puissance en veille | Coût annuel |
|---|---|---|
| Box internet | 10-15W | 20-30€ |
| Télévision | 3-10W | 5-15€ |
| Ordinateur fixe | 5-10W | 10-20€ |
| Console de jeu | 1-5W | 2-10€ |
| Four micro-ondes | 2-5W | 4-10€ |
Multiprise, coupe-veille, prise connectée : quelle est la meilleure arme pour éliminer les veilles ?
Une fois les vampires identifiés et leur appétit mesuré, il est temps de passer à l’action. Heureusement, l’arsenal du chasseur de gaspi est simple, abordable et redoutablement efficace. L’objectif n’est pas de débrancher et rebrancher manuellement chaque appareil tous les jours, mais de centraliser le contrôle pour que l’extinction devienne un réflexe simple et rapide.
L’arme de base, la plus connue et souvent la plus efficace, est la multiprise à interrupteur. C’est la solution idéale pour les « nids de vampires » comme le coin TV ou le bureau. En y branchant votre téléviseur, votre box TV, votre console de jeu et votre système audio, vous pouvez couper l’alimentation de tout ce petit monde d’un seul geste avant d’aller vous coucher. Fini les petites lumières rouges qui clignotent dans le noir. Comme le recommande l’ADEME, « utilisez des multiprises à interrupteur qui permettent de brancher plusieurs appareils et de les éteindre tous en même temps ».
Pour des besoins plus spécifiques, d’autres armes existent :
- La prise coupe-veille (ou « standby killer ») : C’est une prise intelligente qui détecte lorsque l’appareil principal (comme un téléviseur) est mis en veille via sa télécommande. Après quelques secondes, elle coupe automatiquement l’alimentation de tous les appareils qui y sont connectés (lecteur Blu-ray, ampli, etc.). C’est une solution « zéro effort » pour les oublis.
- La prise connectée programmable : C’est l’arme de précision du chasseur de gaspi. Idéale pour la box internet, vous pouvez la programmer depuis votre smartphone pour qu’elle se coupe automatiquement à 23h30 et se rallume à 6h30. Vous économisez 7 heures de consommation inutile chaque jour sans même y penser.
- La multiprise avec interrupteurs individuels : Une version avancée de la multiprise classique, elle vous permet de choisir quel appareil éteindre. Utile si vous avez besoin de laisser un appareil sous tension (comme la box) tout en coupant les autres.
La stratégie consiste à créer des « postes de chasse » : un poste image/son autour de la TV, et un poste informatique au bureau. En regroupant les appareils par zone sur des multiprises, vous rendez l’extinction systématique et indolore.
La fausse bonne idée : ces appareils qu’il ne faut surtout pas débrancher la nuit
Dans l’enthousiasme de la chasse, le premier réflexe peut être de vouloir tout couper. Attention, c’est une erreur de débutant. Certains appareils, même s’ils consomment en veille, remplissent des fonctions cachées essentielles à votre sécurité ou à votre confort. Les débrancher peut se révéler être une très mauvaise idée, transformant une économie de quelques euros en un problème bien plus coûteux. Ce sont les « faux-amis » de votre installation, des vampires qui travaillent pour vous.
Le cas le plus emblématique concerne le gros électroménager. Il peut être tentant de couper l’alimentation du lave-linge ou du lave-vaisselle une fois le cycle terminé. Or, sur de nombreux modèles récents, la veille électronique ne sert pas qu’à afficher l’heure. Elle alimente surtout un système de détection des fuites d’eau. Couper le courant, c’est désactiver cette sécurité. Le risque de dégât des eaux pour économiser quelques centimes par an n’en vaut clairement pas la chandelle.

D’autres appareils méritent votre clémence :
- La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) : Elle ne doit JAMAIS être arrêtée. Son rôle est de renouveler l’air de votre logement, d’évacuer l’humidité et les polluants intérieurs. La couper pour économiser de l’électricité est le meilleur moyen de voir apparaître des moisissures et de dégrader la qualité de l’air que vous respirez.
- La box internet (avec des réserves) : Si votre ligne de téléphone fixe passe par votre box (VoIP) ou si vous avez un système d’alarme ou de télésurveillance connecté à internet, couper la box la nuit désactivera ces services. La prudence est donc de mise.
- Le réfrigérateur et le congélateur : Cela semble évident, mais ne tentez jamais de les couper, même pour une courte durée. La chaîne du froid est sacrée.
Le chasseur de gaspi malin n’est pas un extrémiste. Il sait faire la part des choses entre le gaspillage pur et la consommation utile, même si elle est faible et continue. La règle d’or est simple : en cas de doute, surtout s’il s’agit d’un élément de sécurité (eau, air, alarme), on ne débranche pas.
« Les appareils modernes ne consomment rien en veille » : la vérité derrière ce mythe tenace
C’est un argument que l’on entend souvent : « Avec les nouvelles normes, les appareils modernes ne consomment presque plus rien en veille, ça ne vaut plus le coup de les débrancher. » C’est un mythe particulièrement tenace, car il contient une part de vérité. En effet, la réglementation européenne est devenue de plus en plus stricte. Depuis 2017, la plupart des équipements électriques ne doivent pas dépasser 0,5 Watt de consommation en veille simple, et 3 Watts s’ils restent connectés à un réseau.
Alors, où est le piège ? Le diable se cache dans les détails, et surtout, dans l’accumulation. C’est le paradoxe de la modernité : chaque appareil consomme très peu individuellement, mais nous en avons de plus en plus. Une maison moderne peut facilement compter entre 15 et 50 appareils en veille permanente. Faites le calcul : 20 appareils qui consomment chacun 0,5W, c’est déjà 10W de consommation de fond, 24h/24. C’est l’équivalent d’une bonne ampoule LED allumée en permanence, pour un coût annuel de plus de 20€.
Le problème est que cette consommation de fond, ce « bruit de fond électrique », est invisible et constante. Comme le souligne une analyse sur le paradoxe des appareils connectés, même avec des normes très basses, la consommation cumulée de toutes ces veilles représente encore entre 10 et 15% de la facture électrique totale d’un foyer. Pour un ménage français moyen, cela peut représenter jusqu’à 180€ par an gaspillés en pure perte. Le mythe de la veille insignifiante est donc bien ce qu’il est : un mythe.
La chasse aux vampires électriques reste donc plus pertinente que jamais. La prolifération des objets connectés (assistants vocaux, téléviseurs intelligents, enceintes, etc.) ne fait qu’aggraver ce phénomène. Chaque nouvel appareil qui rejoint votre réseau Wi-Fi est un nouveau petit vampire potentiel qui vient s’ajouter à la meute. La vigilance et une stratégie d’extinction groupée restent les meilleures défenses.
Multiprises et rallonges : les erreurs de branchement qui peuvent provoquer un incendie
Armer son domicile de multiprises est une excellente stratégie, mais cela doit se faire en respectant des règles de sécurité élémentaires. Une multiprise n’est pas une source d’énergie infinie. Mal utilisée, elle peut surchauffer et devenir la cause d’un incendie. La chasse au gaspillage ne doit jamais se faire au détriment de la sécurité de votre foyer. Un chasseur averti est un chasseur en sécurité.
L’erreur la plus commune et la plus dangereuse est le branchement en cascade. Ne branchez JAMAIS une multiprise sur une autre multiprise. Chaque prise murale est conçue pour délivrer une puissance maximale (généralement autour de 3500 Watts). En branchant des multiprises les unes sur les autres, vous risquez de dépasser cette limite, provoquant une surchauffe du câblage dans le mur ou de la première multiprise de la chaîne.
Comme le souligne l’UFC-Que Choisir dans ses conseils, la bonne pratique est de centraliser pour mieux contrôler :
Une solution consiste à acheter des barrettes multiprises dotées d’un interrupteur. En branchant plusieurs appareils ensemble, vous les éteignez simultanément via l’interrupteur général, après avoir éteint chacun d’eux préalablement avec son propre interrupteur.
– UFC-Que Choisir, Conseils économies d’énergie
Avant de brancher vos appareils, vérifiez toujours la puissance maximale supportée par la multiprise (indiquée en Watts sur l’étiquette). Assurez-vous que la somme des puissances des appareils que vous y connectez ne la dépasse pas, surtout si vous branchez des appareils gourmands comme un radiateur d’appoint ou un fer à repasser (qui ne devraient idéalement jamais être sur une multiprise).
Votre checklist de sécurité pour les multiprises
- Norme NF : Choisissez systématiquement des multiprises portant le logo « NF ». C’est un gage de qualité et de conformité aux normes de sécurité françaises.
- Pas de cascade : Ne branchez jamais, sous aucun prétexte, une multiprise sur une autre. C’est la règle d’or.
- Vérification de la puissance : Avant de brancher, vérifiez la puissance maximale (en W) supportée par la multiprise et assurez-vous de ne pas la dépasser.
- Prise de terre : Pour les gros appareils électroménagers (type lave-linge), utilisez une multiprise qui possède elle-même une prise de terre.
- Signes d’usure : Remplacez immédiatement toute multiprise dont le plastique est jauni, fissuré ou qui présente des traces de brûlure. C’est un signe de danger imminent.
La chasse aux veilles : comment traquer et éliminer ces vampires énergétiques ?
Vous connaissez les cibles, vous avez les outils et les règles de sécurité. Il est temps de formaliser votre plan d’attaque. Une chasse réussie n’est pas une série d’actions désordonnées, mais une méthode systématique. En suivant ces étapes, vous transformerez cette démarche en une habitude simple qui portera ses fruits sur chaque facture. L’objectif est clair : transformer les coûts cachés en économies visibles.
La première phase est l’investigation. Faites le tour de votre maison, un carnet à la main (ou une note sur votre smartphone), et listez tous les appareils qui restent branchés en permanence. Ne négligez rien : du micro-ondes dans la cuisine à la radio-réveil dans la chambre, en passant par tout l’attirail du salon. C’est la première étape pour visualiser l’ampleur de la « colonie » de vampires que vous hébergez.

Voici votre plan d’action, un rituel à mettre en place pour une efficacité maximale :
- L’inventaire : Listez absolument tous les appareils en veille dans votre logement.
- La mesure : Armé de votre wattmètre, mesurez la consommation de chaque suspect identifié. Notez la puissance en Watts.
- Le calcul du butin : Calculez le coût annuel de chaque veille pour hiérarchiser vos cibles (Puissance en W x 24h x 365j / 1000 x prix du kWh).
- L’équipement : Équipez les zones stratégiques (TV, bureau) de multiprises à interrupteur. C’est un investissement minime pour un gain maximal.
- La programmation : Pour les appareils à usage régulier comme la box internet, utilisez une prise connectée pour automatiser l’extinction et le redémarrage.
- La routine du soir : Créez une nouvelle habitude avant de vous coucher : un « tour du propriétaire » pour éteindre les interrupteurs des multiprises. Impliquez toute la famille pour en faire un geste ludique.
- Le suivi des trophées : Suivez l’évolution de votre consommation sur votre facture mensuelle ou via votre application fournisseur. Voir les chiffres baisser est la meilleure des motivations !
En adoptant cette méthode, vous ne faites pas que réduire votre facture. Vous reprenez le contrôle sur votre consommation. Selon l’ADEME, une traque rigoureuse des veilles peut permettre de réaliser jusqu’à 10% d’économies sur la facture annuelle d’électricité, voire plus dans les logements très équipés. Le jeu en vaut largement la chandelle.
À retenir
- La chasse aux veilles n’est pas de tout débrancher, mais d’agir avec stratégie sur les appareils les plus gourmands.
- Un consomètre (wattmètre) est l’outil indispensable pour mesurer le coût réel de chaque veille et prioriser vos actions.
- La solution la plus efficace et économique reste la multiprise à interrupteur, qui permet de neutraliser plusieurs « vampires » d’un seul geste.
Le guide complet pour réduire votre facture d’électricité (sans vivre dans le noir et le froid)
Vous voilà désormais armé jusqu’aux dents pour mener votre propre chasse aux vampires énergétiques. Vous avez compris que la bataille contre le gaspillage ne se gagne pas en vivant dans l’inconfort, mais en agissant avec intelligence et méthode. Il ne s’agit pas de renoncer à la technologie, mais de la maîtriser pour qu’elle ne vous coûte que lorsqu’elle vous sert réellement. Cette approche ciblée est infiniment plus efficace que des efforts désordonnés.
La démarche que nous avons explorée va bien au-delà de la simple économie financière. En reprenant le contrôle sur ces consommations cachées, vous adoptez une posture active et consciente face à l’énergie. Chaque interrupteur de multiprise que vous éteignez le soir est un petit geste concret, mesurable, qui s’additionne pour un impact bien réel. C’est la preuve que l’on peut agir efficacement sur sa facture, même après avoir optimisé les gros postes comme le chauffage ou l’isolation.
La satisfaction de voir sa consommation baisser sur sa facture, en sachant que cela vient d’une démarche réfléchie et non d’une privation, est la plus grande récompense du chasseur de gaspi. Vous avez désormais toutes les cartes en main pour transformer une source de frustration en un jeu de piste rentable et gratifiant pour toute la famille.
Le premier pas est le plus important. Commencez dès ce soir : faites l’inventaire de vos appareils, commandez un consomètre et une ou deux multiprises à interrupteur. Lancez votre première chasse et mesurez vos premiers trophées. Votre portefeuille et la planète vous remercieront.
Questions fréquentes sur la chasse aux appareils en veille
Peut-on débrancher le lave-linge et le lave-vaisselle ?
Non, il n’est pas judicieux de les déconnecter. Sur de nombreux modèles, la veille sert à alimenter le système de détection des fuites d’eau. Couper l’alimentation désactive cette protection essentielle.
Faut-il éteindre sa box internet la nuit ?
Oui, c’est une excellente source d’économie, mais attention : si votre ligne téléphonique fixe ou une alarme connectée dépendent de la box, vous perdrez ces services pendant la coupure. Vérifiez votre installation avant de programmer une extinction.
Peut-on couper la VMC pour économiser ?
Non, absolument pas. La VMC assure le renouvellement constant de l’air de votre logement, évacue l’humidité et les polluants. L’arrêter peut entraîner de graves problèmes de moisissures et dégrader la qualité de l’air intérieur, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé.