Le remplacement de votre compteur électrique ne se résume pas à l’échange d’un boîtier. La véritable différence ne réside pas dans la taille du Linky, quasi identique à l’ancien, mais dans l’état de son environnement : la platine de fixation, le coffret et l’accessibilité. Ces éléments, sous votre responsabilité de propriétaire, sont les principales causes de report d’intervention. Ce guide vous donne les clés d’un diagnostic préventif pour assurer une installation sans accroc.
Le rendez-vous avec le technicien Enedis est pris. Dans quelques jours, votre vieux compteur électromécanique à disque, fidèle témoin de décennies de consommation, va laisser sa place à un compteur Linky. L’inquiétude est légitime et se concentre souvent sur le nouveau boîtier : est-il plus gros ? Va-t-il rentrer ? Faut-il prévoir des travaux ? La réponse rapide, souvent entendue, est que l’installation ne dure que 30 minutes et que les dimensions sont similaires. Si c’est techniquement vrai, cette vision occulte l’essentiel.
En tant que technicien, je peux vous l’affirmer : le boîtier Linky lui-même n’est que très rarement le problème. Le vrai sujet, celui qui conditionne la réussite de l’intervention, c’est tout ce qui l’entoure. L’écosystème du compteur, c’est-à-dire la platine qui le supporte, le coffret qui le protège et la zone où il est placé, est un univers où les responsabilités sont partagées. Et une partie non négligeable vous incombe.
L’arrivée du Linky n’est donc pas seulement une mise à jour technologique, c’est un véritable « contrôle technique » de votre point de livraison électrique. Oubliez un instant les débats sur les ondes et la collecte de données, et concentrons-nous sur le concret, le matériel. Ce guide est conçu pour vous donner le regard d’un professionnel sur votre propre installation, pour vous aider à anticiper les points de blocage et à comprendre où s’arrête la responsabilité d’Enedis et où commence la vôtre.
Nous allons passer en revue, point par point, les éléments physiques de votre installation. De la protection de votre compteur en extérieur à la solidité de sa fixation murale, en passant par les questions légales sur les sous-compteurs, vous aurez toutes les cartes en main pour que ce changement se passe dans les meilleures conditions.
Sommaire : Les points de contrôle physiques de votre installation de comptage
- Comment protéger un compteur extérieur contre le gel et le vandalisme ?
- Où trouver une porte de coffret compatible pour remplacer la vôtre qui est cassée ?
- Votre compteur est-il accessible aux agents Enedis si vous n’êtes pas là ?
- Installer un sous-compteur pour refacturer l’électricité à votre locataire : est-ce légal ?
- Comment refixer une platine de compteur qui se décroche du mur ?
- Quelles sont les conditions pour sortir un compteur électrique à l’extérieur de la maison ?
- Où s’arrête la responsabilité d’Enedis et où commence la vôtre sur le branchement ?
- Linky : comment utiliser les données de votre compteur pour réduire votre facture de 10% ?
Comment protéger un compteur extérieur contre le gel et le vandalisme ?
Si votre compteur est situé à l’extérieur, sa protection est votre premier point de vigilance. Il est exposé aux intempéries, aux chocs et parfois au vandalisme. Un coffret endommagé ou non conforme est un motif de refus d’intervention du technicien. La protection du compteur repose sur deux indices clés : l’indice de protection (IP) et l’indice de résistance aux chocs (IK). Pour un usage extérieur, Enedis exige des caractéristiques minimales pour garantir la sécurité et la pérennité de l’installation.
L’indice IP43 est le strict minimum : il assure une protection contre les corps solides supérieurs à 1 mm et contre l’eau de pluie jusqu’à 60° de la verticale. Cependant, pour une meilleure tranquillité, un indice IP44 est recommandé car il protège contre les projections d’eau venant de toutes les directions. Concernant la solidité, l’indice IK10 est la norme pour les environnements extérieurs. Il garantit une résistance à un choc de 20 joules, ce qui équivaut à la chute d’un objet de 5 kg d’une hauteur de 40 cm. C’est la meilleure assurance contre les chocs accidentels et les actes de malveillance.

Comme le montre cette installation, le coffret doit être robuste et parfaitement fixé. Les modèles standards recommandés par Enedis sont les coffrets S15 (pour un branchement individuel) ou S20 (pour deux branchements). L’ajout d’une serrure ou d’un système pour cadenas est également une précaution indispensable, notamment pour prévenir le vandalisme anti-Linky. Enfin, la hauteur de pose est réglementée : le coffret doit être placé entre 0,90m et 1,80m du sol fini.
Le tableau suivant récapitule les indices à connaître pour choisir un équipement adapté et conforme.
| Indice | Signification | Protection | Usage recommandé |
|---|---|---|---|
| IP43 | Protection solides + eau | Corps ≥1mm + pluie 60° | Extérieur abrité |
| IP44 | Protection renforcée | Corps ≥1mm + projections | Extérieur exposé |
| IK07 | Résistance standard | Chocs 2 joules | Intérieur |
| IK10 | Résistance élevée | Chocs 20 joules | Extérieur/vandalisme |
Où trouver une porte de coffret compatible pour remplacer la vôtre qui est cassée ?
Une porte de coffret cassée ou manquante peut sembler un détail, mais pour un technicien Enedis, c’est un défaut de sécurité majeur. L’installation n’est plus protégée des intempéries ni des contacts accidentels, ce qui constitue un motif de refus de pose du Linky. Le remplacement n’est pas toujours simple, car il existe de nombreux modèles de coffrets. L’identification précise est la première étape indispensable avant de chercher une pièce de rechange.
Pour identifier la bonne porte, vous devez jouer les détectives. Commencez par mesurer l’entraxe des gonds, c’est-à-dire la distance exacte entre les points de fixation des charnières. Ensuite, notez les dimensions de l’ouverture du coffret (hauteur et largeur). Prenez une photo de l’ensemble du coffret ; elle sera très utile pour un vendeur. Enfin, essayez d’identifier le type de coffret : les plus courants sont le S15 (plus petit, pour les installations monophasées jusqu’à 12 kVA) et le S20 (plus large, souvent pour le triphasé ou les branchements doubles).
Avec ces informations, vous pouvez vous orienter. Pour des modèles standards, les grandes surfaces de bricolage comme Leroy Merlin ou Castorama peuvent avoir des portes compatibles. Cependant, pour des modèles plus spécifiques ou anciens, il est fortement conseillé de se tourner vers des distributeurs de matériel électrique professionnel comme Rexel ou Sonepar. Leurs conseillers auront plus de facilité à identifier votre modèle et à commander la pièce détachée exacte. Ne négligez pas cette réparation : Enedis est intransigeant sur la conformité des coffrets, refusant systématiquement les installations avec des coffrets en bois ou présentant des défauts de sécurité.
Votre compteur est-il accessible aux agents Enedis si vous n’êtes pas là ?
C’est l’un des grands avantages promis par le Linky : la fin des relevés manuels et donc des rendez-vous à caler. Mais pour que cela fonctionne, le compteur doit être accessible en permanence aux techniciens, que vous soyez présent ou non. Si votre compteur est à l’intérieur de votre domicile, dans une cave fermée à clé ou derrière un portail verrouillé sans solution d’accès, vous vous exposez à des pénalités.
Le compteur, qu’il soit ancien ou un Linky, reste la propriété d’Enedis. L’entreprise doit pouvoir y accéder pour la maintenance, les interventions d’urgence ou, dans le cas des clients n’ayant pas encore le Linky, pour le relevé. Pour les clients qui refusent le Linky ou dont le compteur n’est pas accessible, la relève manuelle reste nécessaire. Cette prestation, devenue une exception, est facturée. En effet, les modalités tarifaires fixées par la CRE prévoient des frais spécifiques. Ces frais peuvent s’élever à 8,30 € HT tous les deux mois, auxquels s’ajoute une compensation si aucun index n’a pu être transmis pendant plus d’un an.
L’emplacement idéal du compteur est donc dans une zone dégagée en permanence, typiquement en limite de propriété ou dans une partie commune accessible. Il ne doit pas être caché derrière des meubles ou dans un placard encombré. Si le compteur est à l’intérieur, Enedis recommande une position proche de l’entrée. Si votre configuration actuelle ne permet pas cet accès permanent, il peut être judicieux d’envisager de déplacer le compteur à l’extérieur avant même l’installation du Linky, bien que cette opération soit à votre charge.
Installer un sous-compteur pour refacturer l’électricité à votre locataire : est-ce légal ?
C’est une question fréquente chez les propriétaires bailleurs : pour simplifier la gestion, pourquoi ne pas installer un compteur divisionnaire (ou sous-compteur) et facturer au locataire sa consommation réelle ? L’idée semble logique, mais la pratique est strictement illégale en France. En agissant ainsi, le propriétaire se positionne en revendeur d’électricité, un statut réservé aux fournisseurs d’énergie agréés.
L’installation d’un sous-compteur n’est pas interdite en soi, mais son usage l’est. Il peut servir d’outil de mesure pour connaître la répartition des consommations dans un bâtiment, mais en aucun cas de base pour une facturation directe. Comme le rappelle l’expert en énergie Selectra, cette pratique est illégale et expose le propriétaire à des litiges.
Il est interdit pour un propriétaire de revendre directement de l’électricité à son locataire. Les propriétaires qui installent un compteur divisionnaire pour facturer directement la consommation sont considérés comme des revendeurs d’électricité, ce qui est illégal.
– Selectra, Guide juridique des compteurs divisionnaires
Heureusement, des alternatives légales et simples existent pour gérer la consommation électrique d’un logement en location. La solution la plus courante et la plus saine est que le locataire souscrive son propre contrat d’électricité. Cela nécessite que le logement dispose de son propre Point De Livraison (PDL), identifiant unique du compteur. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez en faire la demande à Enedis.

D’autres options incluent l’intégration de l’électricité dans les charges locatives. Vous pouvez opter pour un système de provisions sur charges avec une régularisation annuelle basée sur les factures réelles, ou définir un forfait de charges fixes, mais cela doit être clairement stipulé dans le bail et accepté par le locataire. Le sous-compteur peut alors être utilisé comme un simple indicateur pour évaluer la justesse de ces charges, sans jamais servir de base à une facture.
Comment refixer une platine de compteur qui se décroche du mur ?
C’est le scénario que tout technicien redoute et la première chose qu’il vérifie en arrivant : l’état de la platine supportant le compteur et le disjoncteur. Une platine en bois, friable, humide ou qui se décroche du mur est un motif de refus systématique de l’intervention. Pourquoi ? Car la platine est sous la responsabilité du client, et nous n’avons pas le droit d’intervenir sur un support défectueux qui mettrait en péril la sécurité de l’installation et la nôtre.
Si votre platine est instable, une intervention est nécessaire avant le passage du technicien. La première étape est le diagnostic. Inspectez le matériau : si c’est du bois, son remplacement est obligatoire car ce matériau est désormais interdit par la norme NF C 15-100. Cherchez des fissures, des traces de corrosion ou d’humidité. Ensuite, identifiez le type de mur : la solution de fixation ne sera pas la même pour du Placoplatre (mur creux) que pour de la brique ou du béton (mur plein). Pour un mur creux, des chevilles de type Molly sont indispensables. Pour un mur plein mais friable comme de la vieille brique, un scellement chimique peut être la seule solution viable pour assurer une tenue solide.
Le témoignage d’Enedis est sans appel : toute anomalie sur le matériel de branchement relevant du client entraîne un refus. Il est formellement interdit pour le client d’intervenir sur le compteur ou le disjoncteur lui-même, mais la platine, elle, est bien de votre ressort. Si elle est irrécupérable, vous devrez la remplacer par une platine agréée Enedis avant le jour J.
Plan d’action : Diagnostiquer et réparer votre platine de compteur
- Inspecter le matériau : La platine est-elle en bois (à remplacer), en plastique ou en métal ? Présente-t-elle des traces d’amiante (faire appel à un pro) ?
- Contrôler l’état général : Recherchez activement des fissures, des déformations, des traces d’humidité ou de la corrosion sur les parties métalliques.
- Identifier le type de mur : Tapez sur le mur. Sonne-t-il creux (placo) ou plein (brique, parpaing, béton) ? Cela déterminera la fixation.
- Sélectionner les fixations adaptées : Choisissez des chevilles Molly pour le placo, des chevilles à expansion pour la brique creuse, ou envisagez un scellement chimique pour les murs très dégradés.
- Planifier le remplacement : Si la platine est trop endommagée ou en bois, prévoyez son remplacement complet par un modèle agréé Enedis disponible chez les distributeurs de matériel électrique.
Quelles sont les conditions pour sortir un compteur électrique à l’extérieur de la maison ?
Déplacer son compteur de l’intérieur vers l’extérieur est une opération qui peut s’avérer judicieuse, notamment pour faciliter l’accès aux techniciens ou pour libérer de l’espace. Cependant, ce n’est pas une mince affaire. Il s’agit d’une modification lourde du branchement électrique, qui est entièrement à la charge du client. Le coût est donc le premier facteur à prendre en compte. Bien que variable selon la complexité du chantier, il faut anticiper un budget conséquent : selon une estimation récente des coûts de modification de branchement, la prestation facturée par Enedis se situe généralement entre 800€ et 2000€.
À ce montant s’ajoute le coût du matériel que vous devez fournir, principalement le coffret de protection extérieur et sa platine intérieure, pour un montant d’environ 100 à 200€. La procédure commence par une demande officielle auprès d’Enedis, qui étudiera la faisabilité technique et vous enverra un devis détaillé. Les travaux impliquent de tirer une nouvelle liaison entre le réseau public en bordure de propriété et le nouvel emplacement du compteur, puis de connecter ce dernier à votre tableau électrique intérieur.
Les conditions techniques sont strictes. Le nouvel emplacement doit respecter les normes d’accessibilité et de sécurité. Le coffret choisi doit être conforme aux exigences d’Enedis, notamment en termes d’indices IP (étanchéité) et IK (résistance aux chocs), comme nous l’avons vu précédemment. L’armoire doit disposer d’une platine intérieure adaptée pour y fixer le compteur et le disjoncteur. Une fois les travaux réalisés par Enedis, ce nouvel ouvrage devient partie intégrante du réseau en concession. C’est une décision stratégique qui valorise votre bien et vous assure une tranquillité durable, mais qui demande un investissement initial non négligeable.
À retenir
- La frontière de responsabilité se situe aux bornes de sortie du disjoncteur de branchement : le compteur et le disjoncteur appartiennent à Enedis, mais la platine qui les supporte et le tableau électrique vous appartiennent.
- Une platine de fixation en bois, humide ou instable est un motif de refus d’intervention systématique. Sa mise en conformité est de votre responsabilité.
- Le compteur, propriété d’Enedis, doit rester accessible en permanence. Un défaut d’accès peut entraîner des frais de relève spécifiques.
Où s’arrête la responsabilité d’Enedis et où commence la vôtre sur le branchement ?
C’est la question la plus fondamentale, et la source de nombreuses incompréhensions. Comprendre la « frontière de propriété » est la clé pour savoir qui doit intervenir et qui doit payer en cas de problème. La règle est simple : la limite se situe précisément aux bornes de sortie (dites « aval ») du disjoncteur de branchement. Cet appareil, aussi appelé AGCP (Appareil Général de Commande et de Protection), est le gros disjoncteur souvent plombé sur lequel vous appuyez pour rétablir le courant dans toute la maison.
Tout ce qui se trouve « avant » ces bornes de sortie appartient à Enedis et est sous sa responsabilité : le câble d’alimentation venant du réseau, le compteur Linky et le disjoncteur de branchement lui-même. En cas de panne sur l’un de ces éléments, c’est Enedis qui intervient et prend en charge les coûts. Tout ce qui se trouve « après » ces bornes vous appartient : les câbles qui partent vers votre tableau électrique, le tableau lui-même avec ses disjoncteurs divisionnaires, et toute l’installation électrique de votre logement. Et, point crucial souvent oublié : la platine ou le panneau sur lequel sont fixés le compteur et le disjoncteur est également de votre ressort.
Une question fréquente concerne les disjonctions intempestives après la pose du Linky. Le nouveau compteur, plus sensible, peut en effet révéler des défauts d’isolement ou des appareils défectueux sur votre installation privée, défauts qui étaient jusqu’alors « tolérés » par l’ancien système. Dans ce cas, la responsabilité vous incombe de faire vérifier votre installation par un électricien.
Ce tableau résume clairement le partage des responsabilités sur les principaux composants de votre branchement, tel que défini dans les documents techniques d’Enedis.
| Élément | Responsable | Qui paie les réparations |
|---|---|---|
| Câble d’alimentation réseau | Enedis | Enedis |
| Compteur Linky | Enedis | Enedis |
| Disjoncteur de branchement | Enedis | Enedis |
| Platine support | Client | Client |
| Tableau électrique | Client | Client |
| Installation intérieure | Client | Client |
Linky : comment utiliser les données de votre compteur pour réduire votre facture de 10% ?
Une fois le Linky installé et les questions matérielles réglées, le compteur devient un outil puissant à votre service. Sa capacité à mesurer et transmettre votre consommation en temps réel ouvre la voie à des optimisations impossibles avec un vieux compteur à disque. L’objectif n’est plus seulement de subir sa facture, mais de la comprendre pour la maîtriser. Avec une bonne analyse, il est tout à fait réaliste de viser une réduction de sa consommation de l’ordre de 10% ou plus.
La première étape est de créer votre espace client sur le site d’Enedis. Vous y aurez accès à vos courbes de charge, qui détaillent votre consommation heure par heure, voire toutes les 30 minutes. Le premier réflexe est d’analyser votre « talon de consommation » : c’est la puissance minimale consommée en permanence, même la nuit quand tout est supposé être éteint. C’est le coût de vos appareils en veille. Identifier un talon anormalement élevé (plusieurs centaines de watts) est la première source d’économies faciles.
Ensuite, utilisez les données pour optimiser votre contrat. Votre profil de consommation est-il adapté à une offre Heures Pleines / Heures Creuses ? Ou peut-être même à une offre plus dynamique comme Tempo ? La courbe de charge vous donnera une réponse factuelle. De nombreuses applications, y compris celle d’Enedis ou celles de votre fournisseur, permettent de corréler vos pics de consommation avec vos habitudes pour identifier les appareils les plus énergivores. Activer des alertes de dépassement de puissance peut aussi vous aider à mieux gérer vos usages et éviter les disjonctions. N’oubliez pas que le déploiement se poursuit : d’ici 2025, environ 94,5% des foyers français devraient être équipés, et des frais seront appliqués pour les clients qui nécessitent encore une relève manuelle.
Votre feuille de route pour exploiter les données Linky
- Analyser la consommation nocturne : Connectez-vous à votre espace Enedis et regardez la courbe entre 2h et 4h du matin pour identifier le coût de vos appareils en veille.
- Comparer votre profil aux offres tarifaires : L’essentiel de votre consommation a-t-il lieu le soir et le week-end ? Comparez le coût annuel avec votre offre de base et une offre Heures Creuses.
- Utiliser l’application Enedis : Suivez votre consommation horaire pour repérer les pics inhabituels (ex: le ballon d’eau chaude qui chauffe en pleine journée).
- Corréler usages et courbes : Notez l’heure à laquelle vous utilisez vos gros appareils (four, machine à laver) et vérifiez leur impact sur la courbe pour mieux planifier leur usage.
- Activer les alertes de dépassement : Configurez une alerte dans votre application pour être prévenu si vous approchez de la puissance maximale souscrite et ainsi éviter les coupures.
Maintenant que vous avez toutes les clés pour préparer l’arrivée de votre compteur Linky, l’étape suivante vous appartient. Pour éviter toute mauvaise surprise le jour J et garantir une transition en douceur, réalisez dès aujourd’hui un auto-diagnostic de votre installation en suivant les points que nous avons vus.